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Le vent tel un murmure, agitait les plaines ibériques. Son souffle ne soulevait plus le blé, foulé par la charge des cavaliers. Seuls les Aigles abandonnés, dernier orgueil des régiments balayés, seul les cris des blessés sans force et leur odeur de charogne se laissaient porter par les bourrasques. Ce cortège funèbre s’inclinait devant un homme, stoïque, monté sur son cheval blanc : l’Empereur.
Si sa posture était une montagne immobile, son esprit prenait la forme d’une tempête. Une fois de plus, son armée, sa Grande Armée, avait échoué à vaincre les troupes anglaises engagés sur la péninsule. Et comme toujours, les rescapés, qui par miracle avaient échappés aux dragons britanniques, seront capturés par les espagnols. Seul Dieu sait quels tourments devront subir ces malheureux.
Pourquoi, c’était-il engagé dans une telle guerre ? Un an auparavant, cette manœuvre lui paraissait si aisée : en faisant mine d’aller vers le Portugal pour faire respecter le blocus, nos troupes rentreraient dans Madrid, renverseraient le roi, et placeraient sur le trône Joseph. Tout commerce avec l’Angleterre serait proscris. Sans ressource, sans alliés, les britanniques auraient bien été forcé de se rendre. Mais c’était sans compter la fierté des espagnols, qui depuis un an, appuyé par le duc de Wellington, harcelé sans pitié les corps français envoyé au front.
L’Empereur ne pouvait perdre la face en Espagne, il fallait montrer à l’Europe qu’il ne perdait pas sa puissance. Il devait constituer un nouveau corps, quelques régiments, des régiments renommés, vétéran d’Italie et d’Austerlitz, pour mater les rebelles espagnoles. C’est le prince Chuscos qui s’occupera de cette mission. Sous ses ordres, le Lieutenant Exofrance et le 5e hussard, brave parmi les braves, compagnon de la Brigade Infernale. Quand ces hommes chargeront, l’artillerie de marine, dirigé par le Lieutenant Eous, fauchera les rangs ennemis de ses tirs précis, nul boulet ne ratera sa cible. Et quand le désordre et la panique seront dans les rangs de nos ennemis, le 65e régiment d’infanterie sous les ordres du capitaine Hawk, baïonnette en avant, terrasserons ceux qui s’opposeront à ce valeureux corps, le IIe Corps. 
Le Corps fut fondé autour du 5e régiment de Hussard. C’est en effet certain de ses officiers qui formèrent les cadres de l’infanterie et des voltigeurs du IIe corps : à savoir les marins de la garde et le 3e voltigeur. Cependant, les marins et le 3e se réunirent pour former un seul régiment : l’artillerie de marine.
Suite à ce changement, une ligne manquait au IIe Corps. C’est pourquoi le Corps s’ouvrit à l’internationale et accueillit en son sein le 7th, qui se renomma en 65e régiment d’infanterie. Voilà rapidement l’histoire de notre Corps. Il reste évidemment beaucoup à en écrire, et en tant que vieux briscard, venu de tous les côtés de la communauté française, nous cherchons, avant toute ambition personnelle ou même régimentaire, à garantir un véritable esprit de camaraderie au sein de notre communauté.
En 1809, il est reformé et placé sous le commandement du respectable Maréchal Lannes. A la tête de ce Corps, il participe à la prise de Ratisbonne et au final, Lannes ne commandera pas longtemps ce vaillant corps d'Armée vu qu'il sera fauché par un boulet au niveau des jambes. Son successeur n'est autre que le Maréchal Oudinot qui s'était montré courageux et tacticien deux ans plus tôt durant la bataille de Friedland. Ceux qu'on appelle les Grenadiers Réunis ou les "Grenadiers d'Oudinot" étaient incorporés dans une division de ce Corps d'Armée depuis la reformation de celui-ci. En 1809, le IIe Corps d'Armée se bat durant la Campagne d'Allemagne, il défait notamment l'ennemi à l'occasion de la bataille de Pfaffenhofen. De plus, il se bat durant la bataille de Wagram. Oudinot n'était pas encore Maréchal pour la bataille de Wagram et c'est suite à celle-ci qu'il obtint le baton tant convoité. En avril 1810, le Corps d'Armée est envoyé en Hollande, en stationnement car le Maréchal Oudinot doit se charger de la gestion du pays suite à l'abdication de l'ancien Roi Louis Bonaparte. Le Maréchal Oudinot put prouvé ses qualités de meneur d'homme, étant un homme modéré mais qui savait faire appliqué une discipline de fer.
En 1812, a lieu un grand tournant pour la Grande Armée qui a dès lors atteint son apogée. Le IIe Corps d'Armée s'en va donc en Russie pour vaincre le Tsar. Ce dernier participe à la bataille de Potolsk, son commandant est blessé et ne sera remis en état que pour la Retraite. Le IIe fait parti des unités en première ligne qui auront le devoir d'ouvrir le passage de la Bérézina, ce qui sauvera une partie de l'Armée Française et ce qui offrira une blessure de plus à Oudinot. Cependant les défaites du IIe Corps continuèrent encore, le nouveau Roi de Suède et ancien Maréchal d'Empire Bernadotte vaincra celui-ci à Gross Beeren. De plus, il participe à la Campagne de France et notamment aux batailles de Brienne le Chateau, et Arcis-sur-Aube. Au final, le IIe restera sans commandement pendant la première restauration de la monarchie. Il sera reformé en 1815 lors du retour de Napoléon pour Cents-Jours. Est ainsi placé à sa tête le Général de Division Reille, qui mena ses hommes à Quatre-Bras et finalement Waterloo. Les hommes en déroute de ce IIe Corps d'Armée seront licenciés et cette unité disparaitra de l'historie pendant près de 50 ans.
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Comme dit auparavant, nos ambitions sont grandes, nous espérons que chacun de nos régiments soit capable de rivaliser, et de gagner face aux meilleurs régiments de NW. Cela ne veut pas dire que nous ne recrutons que des excellents joueurs. Au contraire, nous nous proposons de former tous ceux qui le souhaitent. Qu’importe votre temps de jeu et votre talent, vous serez pris en charge, et travaillant avec votre parrain, et avec tout le groupe, votre niveau augmentera rapidement, et votre canon, votre fusil ou votre sabre deviendra bientôt décisif dans les batailles à venir.
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Remerciements:
Jessaor, Oudinot, Lepic
