Je suis d'origine hollandaise, donc ma préference va aux régiments issus des pays-bas ayant intégré la Garde impériale.
On distingue Deux grands régiments membre de la garde impériale et originaire de la garde royale Hollandaise, qui au moment du rattachement de la hollande en 1810 (et des fameux 130 départements français).
Le 2e (puis 3e) Régiment de grenadiers-a-pieds de la garde impériale, dit grenadiers hollandais.
Le 2e régiment de chevaux-légers lanciers de la Garde impériale,dit lancier Rouges ou écrevisse.
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A noter aussi les 124,125 et 126e Régiment d'infanterie de ligne, qui sont aussi issus de l'infanterie de ligne hollandaise mais seulement sous forme d'ajout, ils complètent les effectifs.
Mais, on est en droit se se demander, pourquoi des hollandais au service de napoléon quand on les sait se battant aux cotés des anglais a waterloo.
Hé bien, Le décret du 9 juillet 1810 prononce la réunion de la Hollande à l’Empire français. Ce texte précise que la Garde royale hollandaise fera partie de la Garde impériale.
Histoire du Régiment de Grenadier
Le décret du 13 septembre suivant précise les modalités de l’intégration de la garde royale dans la garde impériale. Pour le régiment de Grenadiers de la Garde, il prescrit qu’il prendrait le nom de 2e régiment de Grenadiers à pied, et que l’habillement resterait le même, hormis la suppression des brandebourgs et le remplacement des boutons.
Mais le 18 mai 1811, Napoléon crée un second régiment de grenadiers à pied français, et fait ainsi rétrograder les grenadiers hollandais du 2e au 3e rang, au grand désappointement de ceux-ci.
Le 3e régiment de grenadiers à pied prit part à la campagne de Russie, et il fut pratiquement anéanti lors de la retraite.
Le décret du 15 février sur la réorganisation de la Garde prononça la dissolution du régiment.
On a vu plus haut que le décret impérial du 13 septembre 1810 portait que le régiment conserverait son uniforme en supprimant les brandebourgs (typiques des unités de la garde hollandaise) et en remplaçant les boutons.
L’Histoire de l’Ex-Garde (1821) donne la description suivante de l’uniforme :
« Un habit blanc, collet, revers et parements cramoisis, doublure et passepoil de poches de même couleur, grenades jaunes.
Veste et culottes blanches.
Guêtres longues avec boutons de cuivre, épaulettes et dragonne rouges.
Bonnet sans plaque, cordon blanc à double gland ; au sommet du bonnet, une croix en fil blanc sur un fond cramoisi.
Plumet rouge.
Boutons à l’aigle à l’habit et à la veste.
Même garniture de giberne que les grenadiers du 1er régiment.
Fusil garni en cuivre.
Sources:http://grenadier.hollandais.free.fr/
http://www.1789-1815.com/arfr2_gi_grh.htm"La Garde Imperiale De 1810-1814"
Par félix deblais
Histoire du régiment de hussards
Le 2e régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale, plus souvent appelé les lanciers rouges en raison de leur uniforme qui les différencie grace a leur si particulier rouge cramoisis ou vermillon est un régiment de cavalerie légère de la Garde impériale.
Le régiment, est rataché grâce au même décret que les grenadier, car en réalité le régiment de hussards de la garde royale hollandaise deviendra le fameux 2e régiment de chevau-légers lanciers de la garde impériale.En effet L'article 3 du décret du 13 septembre 1810 stipule que : "Le régiment de hussards de la garde hollandaise prendra le nom de 2e régt de chevau-légers lanciers de notre garde. Il sera armé de lances."
Versailles lui sert de casernement, comme aux grenadiers "hollandais".
Le régiment suivra l'armée française en Russie, il ne sera l'object que de quelques escarmouche éparse, mais souffrira ( comme le reste de l'armée) du froid et de la maladie. Lors de cette funeste campagne, Grabowski (polonais connus pour ses mémoires, en tant qu'officier d’État major) raconte une anecdote relative à nos lanciers :"Les cosaques craignaient nos chevau-légers polonais et les évitaient, tandis qu'ils cherchaient à attaquer les chevau-légers hollandais, qui appartenaient aussi à la garde impériale. Ce régiment était fastueusement habillé, avec les kourtkas rouges à col et revers noirs, de la même coupe que ceux des polonais."
On retrouvera aussi des traces du régiment durant la campagne de france et enfin a Waterloo, qui signe la fin du régiment.
Sources:http://forum.napoleon1er.org/viewtopic.php?p=305189&sid=fca88d519a6270f2a0616c5fa66321a0
http://www.histoiredumonde.net/Le-2em-Regiment-de-lancier-de-la.htmlPetit bonus, les pupilles de la garde.
Parmi les troupes qui rejoignent l'armée française en 1810, un bataillon de pupilles de la garde est crée ( des orphelins de soldats morts au combat).
Ils sont crées a partir de deux bataillons de vélites royaux hollandais.
L ' Empereur les passe en revue le 24 mars 1811, et décide de les intégrer à la Garde Impériale, en ayant l'intention de désigner son fils le roi de rome comme futur colonel, quand il pourrait en assumer les fonctions.
Mais les effectifs varient car les besoins de l'armée française sont de plus en plus grands et les bataillons (qui atteindront le nombre de 9, grâce au recrutement des jeunes des différentes contrées de l'empire) seront reversé dans les unités légère de la jeune garde.
Leur uniforme supposé vert ne sera pas toujours respecté, on leur donne aussi les couleurs des unités Hollandaise ( si vous ne l'avez pas compris, le rouge cramoisi.)
Ils ne combattront jamais sous la forme des pupilles de la garde, seulement quand ils seront intégrer dans d'autres régiments.
Sources:
http://lesapn.forumactif.fr/t2628-le-regiment-des-pupilles-de-la-garde-1810-1814http://empire.histofig.com/La-Garde-a-pied,541.html
