Olaf and Duuring, I got this from the memories of Rillet, second lieutenant, 1st company 1st Cuirassiers (p113-115)
"Les uns courent de la cave au grenier, les autres enlèvent du fourrage, des meubles, une quantité d'objets inutiles ou superflus. De retour au bivouac, on s'occupe d'abord à planter des piquets pour attacher les chevaux [...] Pendant ce temps, on allume les feux et on fait cuire la soupe, ordinairement chaque escouade ou brigade fait un feu séparé en arrière des chevaux. Les officiers, les cavaliers qui leur sont attachés, se placent en arrière de la troupe et font ménage commun; souvent faute d'ustensiles on ne peut faire la soupe; mais, lorsque le marché est bien pourvu sous tous les rapports, chacun, sans distinction de grade, travaille au repas; l'un apprête la viande, l'autre arrange les légumes ou fait le feu. Ceux qui n'ont aucun talent de cuisine vont chercher des matériaux pour construire un abri. Ce n'est autre chose que de la paille disposée sur des perches inclinées selon le côté d'où souffle le vent et d'où vient la pluie. Personne n'est inactif; officiers et soldats travaillent en commun; le besoin rapproche les gra-des et les conditions. Le soir on s'étend sur la paille quand on en a, ayant pour couverture le ciel et pour veilleuses les étoiles, et-l'on dort d'un bon sommeil, si toutefois quelque alerte nocturne ou un service de ronde, de patrouille, que sais-je, ne vient l'interrompre.
Voilà quelle était notre vie de chaque jour. "
Some interesting stuff :
- first thing done the fires, one for each "escouade" (10-12 men) and one for the officers only.
- then cooking the soup : everyone is doing it with no distinction of ranks "Need brings ranks and conditions closer, to work for the common good"
- the ones with no cooking skills are building the hut "it's only some straw on sticks. The orientation is depending of wind and rain direction. " "When we don't have straw, we lie on the ground with the sky as a blanket and the stars as night lights"