Loin des yeux, loin du cœur,
Ce proverbe est bien menteur
Car malgré la distance,
C'est à toi que je pense,
Tardet, soleil de mes jours..
Malgré les déboires,
Les ennuis notoires,
Je n'ai besoin que de ton amour,
A pas de loup, tu t’avances vers moi
Ton regard brûlant posé sur moi
De mes hanches, ondulant
Je t’attends le regard provoquant
Debout devant moi,
Lentement de tes doigts,
Les bretelles de mon déshabillé
Tu fais glisser.
Tu dévoiles mes mamelons,
Tu suis leurs courbes avec tes mains,
Tu les sens durcir,
Avide de plaisir.
Lentement de tes lèvres,
Tu dessines tel un orfèvre,
Des arabesques sur mon corps,
De plaisir il se tord.
Je parcours de mes mains,
Ton corps doux comme du satin,
Elles se font exploratrices,
Et tel le démon, tentatrices.
Mon corps pris d’un feu dévorant,
Je te murmure doucement,
Prends moi, aime moi,
Je suis dans un tel émoi.
S’ensuit un corps à corps endiablé,
Dans la nuit étoilée,
Tu m’emportes dans un tourbillon de désir,
Dans un pays nommé plaisir.