- Histoire - Le 61e Régiment d'Infanterie tel quel fut crée en 1791, et il existe encore à ce jour sous une forme différente, néanmoins nous allons nous intéresser à son historique durant la période allant de la Révolution à la fin du Premier Empire.
Le tout premier fait d'arme du 61e que nous pouvons relever se trouve être son assignation à la garnison du palais du Roy, Louis XVI lorsque le régiment se nommait encore "Régiment de Vermandois", aux côtés des prestigieux "Gardes Suisses" et d'autres bataillons en majorité étrangers mais également français. Aujourd'hui, rien ne prouve que le régiment a bien défendu le palais des Tuileries lors de l'attaque, et ce n'est d'ailleurs probablement pas le cas, par contre, il est fort possible que quelques soldats du régiment soient restés fidèles au Roy (comme se fut le cas pour d'autres demi-brigades ou soldats isolés).
Une fois la Révolution terminée, le 61e Régiment fut sollicité pour défendre la "patrie en danger", contre l'ennemi Prussien. Il participa donc au siège de Longwy, défendant vaillamment les murs de la forteresse à un contre quatre! Malgré cet acte de bravoure, la défense de la ville se solda par une défaite. D'ailleurs, ce fut l'un des premiers grands revers que subirent les français durant les Guerres de Révolution.
"Charge d'Infanterie à la Bataille de Valmy, 20 septembre 1792" peint par Pierre Victor Robiquet. Le 21 juillet 1798, lors de la Campagne d'Egypte, la 61e Demi-Brigade d'Infanterie se distingua à la Bataille des Pyramides, où elle captura à elle seule une position Ottomane défendue par treize canons. Lorsqu'il constata qu'un de ses régiment s'était détourné de son objectif principal, le général Friant s'exclama: "[...] Mais de quelle brigade sont ces hommes qui chargent seuls les positions ennemies ?!"
En 1800, les compagnies d'infanterie légères de la 61e Demi-Brigade d'Infanterie se distinguèrent une nouvelle fois à la bataille d'Héliopolis, où elles résistèrent pendant plus de trente minutes face à trois bataillons Ottomans, sur le flanc droit. Se rendant compte que ses brigades légères ne tiendraient pas éternellement, le général français Kléber détacha un escadron de cavalier du 13e chasseurs à cheval, ainsi que deux bataillons d'un régiment d'infanterie dont le nom n'a pas été retenu. Avec l'appui de des renforts, les compagnies légères purent non seulement contenir, mais également repousser les Ottomans. La bataille se solda par une victoire française écrasante.
Bien qu'il combattit sur le champ de bataille d'Austerlitz, le 61e ne participa plus à aucune campagne "officielle" avant celle de 1812, où il fut engagé dans la plupart des batailles, comme par exemple, la plus célèbre et la plus sanglante d'entre elles: Eylau. Lors de la retraite de Russie, le 61e tenta de retenir les troupes russes à la Bataille de la Bérézina, aux côtés de plusieurs régiments étrangers (Croates, Suisses, Hollandais...) et français: Il fut, ainsi que les autres, pratiquement anéanti.
Après la 1ère Restauration, d'après l'ordonnance royale du 12 mai 1814, le 61e Régiment d'Infanterie de Ligne fut renommé 57e Régiment d'Infanterie de Ligne.
À son retour de l'île d'Elbe, Napoléon rendit au 57e Régiment son numéro qu'il portait avant 1814, soit 61e régiment, et plaça à sa tête le colonel Charles Bouge. Le 61e termina sa carrière sous le Premier Empire en participant aux Batailles de Ligny et de Waterloo.
- Histoire en Jeu - |
Le 61e Régiment de Grenadiers de Front fut crée par godieu et Salmstorm en août 2012.
À partir de mi-2013, les premières figures "emblématiques" du régiment se joignirent à lui. Le régiment continua son petit bout de chemin jusqu'à fin 2013, où il forma le Xe Corps d'Armée Français aux côtés du 3e Régiment d'Artillerie de Marine et du 7e Régiment de Voltigeurs.
Bien plus tard, après de longues heures de discussions, le Xe et le Ve reprirent le concept de la Légion Irlandaise, crée par Enix bien des années auparavant. Le 18 mai 2014, voyant que rien n'allait plus au sein de la LI, le 61e quitta cette dernière.
Trois mois après son départ de la LI, le régiment fut dissous. En décembre 2014, le régiment se reforma sous le nom de 61e Régiment d'Infanterie de Ligne, sous les ordres de son ancien adjudant, l'actuel lieutenant-colonel Huanmpth.
Depuis le 20 septembre 2015, le 61e accueille officiellement une compagnie d'artillerie, commandée par le capitaine Toy, puis, une semaine plus tard, le 52ndBCA, un régiment d'infanterie légère italien avec lequel nous avions beaucoup de contact, incorpore le 61e en tant que compagnie de voltigeurs. Avoir comme amie, et alliée, une compagnie étrangère est quelque chose qui ne s'est vu que très rarement dans la communauté francophone, aussi, à l'unanimité, le 61e décida de tenter cette expérience.
À partir de fin novembre, le régiment connaît une période de déclin, un très mauvais niveau qui n'avait été que très rarement atteint auparavant, et une motivation très absente, en particulier venant des plus anciens membres ainsi que des cadres. C'est pourquoi, plutôt que de continuer à se battre pour un jeu qui ne nous amuse plus, et qui, sans se voiler la face, est complètement décédé, l'adjudant Lecourbe, avec le soutien du lieutenant-colonel Huanmpth décida de mettre un point final au parcours du 61e sur Napoleonic Wars, en prononçant officiellement la dissolution du régiment, le 1 janvier 2017.
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Affiche de recrutement du 61e de ligne
Un fusilier de l'infanterie française, 1812. Très proche du 61e en terme d'uniforme. | |