Franchement je suis allé le lire dans les deleted posts Draeker et je pense que tu aurais du le laisser ! Je peux même le rétablir. Car ok c'est pas nuancé, c'est bien provocateur même en en rajoutant sur le gras supposé de Napoléon sans mentionner le tien mais c'est un point de vue qui ne manque pas d'un fond de vérité (à part pour le côté posé loin du danger de Napoléon, qui vu le nombre de mecs emportés régulièrement par des boulets dans son EM, était loin d'être oklm dans un Novotel). Mais sur le fond de dénoncer à quel niveau de souffrance ont été confrontés des jeunes de l'époque pour des campagnes futiles comme la Russie, tu as raison !
Enfin juste je comprends pas quand tu dis "Les petits patriotes d'aujourd'hui continuent de se masturber sur son histoire" vu que tu joues toi même à NW :p
pourquoi avoir supprimer (ou s'il l'a fait lui meme pq également) le post de draeker ? meme si son point de vue était clairement orienté je trouvais ca intéressant
mais oui petit article très intéressant, mais j'aurais une petite question, si certains pouvaient éclairer
c'est dit dans l'article que notre cher cavalier a probablement recu cette blessure lors d'un affrontement à cheval contre de la cavalerie lourde, or j'ai appris/lu à divers endroit que le choc entre 2 unités de cavalerie relève complètement du mythe puisqu'un cheval, même guidé, aura tjrs le réflexe de s'arreter avant le véritable choc frontal avec un autre cheval adverse, et donc que les combats de cavalerie se résumaient finalement à de très rapides et petites escarmouches : j'imagine que c'est comme ca que ce soldat a recu sa blessure, ou alors pas du tout et il en est autrement? il existait d'autres formes de combat entre cavaliers à l'époque?
Alors de deux choses l'une :
- oui les affrontements de cavalerie lourde étaient quasiment inexistants car inefficaces. Une cavalerie de choc est faite pour casser des lignes d'infanterie (ou de cavalerie légère à la limite) mais n'ont que peu d'utilité dans la confrontation : cela oblige effectivement les cavaliers à sortir leurs sabres lourds dans une mêlée de chevaux, ce qui en général était très aléatoire à manier... Par contre le choc entre deux unités de cavaliers DIFFERENTES était très courant et très efficace : il faut notamment aller voir l'anéantissement des Scots Greys de Ponsonby (dragons lourds) à Waterloo par une "prise en sandwich" entre les lanciers (4e, Jacquinot) et les cuirassiers (5/10e, Farine).
- en l'espèce on parle du contexte de la retraite de Russie où les unités étaient particulièrement dispersées et l'organisation absente. De nombreux affrontements de rupture pour obtenir le passage de l'armée ont eu lieu sans réelle stratégie autre que forcer le passage (Mayolarosalvests, Krasnoï...) d'où le fait que le restant des unités de cavalerie (3/4 des chevaux sont déjà morts en novembre) est lancé sur les Russes à contre-emploi. Donc là par exemple un cavalier quelconque contre un "lourd". Sans compter que à cheval ça pouvait très bien être un officier supérieur de ligne (mais un peu trop jeune)